Nos étoiles contraires - John Green

Résumé :

Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie. Élu " Meilleur roman 2012 " par le Time Magazine !

L'avis du Fozile :

Quand j'ai vu le titre de ce livre, je me suis dis "mais waouuuh ! Le titre est génial, le roman doit l'être aussi !". Première enflammation donc. Ensuite, la couverture : un p'tit nuage, un peu de noir nuit & du bleu ciel. Nickel quoi, j'étais enflammée pour la deuxième fois. Et après, j'ai regardé la quatrième de couverture et je me suis dis "ah oui mais non".

Ce livre parle du cancer, de l'approche de la mort & des instants précieux de la vie. Il parle aussi d'Hazel, qui voudrait bien savoir ce qu'il advient des personnages de son livre préféré et pourquoi l'auteur n'a pas terminé sa dernière phrase. Il parle d'Augustus, qui est en rémission et qui fait tout pour en profiter. Il parle aussi de cet écrivain, qui n'aime plus écrire et ne veut pas donner de réponses à ses lecteurs. Il parle d'amitié, d'amour, de combat, d'entraide, de solitude, de peur, de la mort & d'espoir. Surtout d'espoir, d'espoir, d'espoir.

J'ai A-DO-RE ce livre, je ne voulais plus le lâcher ! J'ai (beaucoup) pleuré en le lisant & paradoxalement, j'ai (beaucoup) rigolé aussi :) C'est le genre de livre qui te bouleverse, au point de repenser à lui dans certaines circonstances et de se dire "ah tiens, comme dans Nos étoiles contraires". Le genre de livre qui ne te laisse pas indifférent une fois la dernière page tournée, le genre de livre qui te fait réfléchir sur toi-même, ton existence & tout ce que tu fais de ta petite vie. Le genre de livre qui est là pour te rappeler que ton souffle ne tient qu'à un fil, et que le seul moyen de ne rien regretter est de faire ce qu'il te plaît sans penser au regarde des autres (légèrement plus facile à dire qu'à faire). Le genre de livre que je déteste mais à un point (parce qu'une fois dans mon lit et dans le noir, je me sens tellement impuissante/inutile/invisible et je me demande pourquoi mais POURQUOI est-ce que je ne me décide pas une bonne fois pour toute à profiter de ma vie et de ce que j'aime ?). Le genre de livre qui me fait pleurer quand je lis, et une fois que je l'ai terminé. Le genre de livre qui me retourne bien comme il faut, et que je ne suis pas prête d'oublier. Ce qui fait que c'est donc un livre que j'ai adoré, parce qu'il m'a fait ressentir tout un tas d'émotions fortes & parce que mine de rien, il est arrivé au bon moment :)

A lire donc, d'abord parce que c'est le "Meilleur roman 2012" selon le Time Magazine (déjà, ça a la classe). A lire parce que c'est John Green & qu'il écrit très-très-très bien. A lire aussi parce que ça parle du cancer de façon trop géniale (si, si, c'est possible). A lire parce que ça fait à la fois rire & pleurer en même temps. Et enfin à lire, parce qu'il en vaut la peine tout simplement & que passer à côté de ce p'tit bouquin serait rater quelque chose. Vraiment.